vendredi 29 juillet 2011

Sex and the city / Desperate Housewives.

http://seance-cinema.cowblog.fr/images/affichesdeseriestv/SexAndTheCity.jpgSérie number thirteen : Sex and the city.

Sex and the City, c'est ce que je suivais le vendredi soir sur M6 avant de m'acheter les coffrets des six saisons. Ce n'est certes pas du grand art quand je revisionne, mais ça reste l'une des séries que je prends plaisir à revisionner les soirs quand je m'ennuie, c'est très divertissant. C'est un excellent passe-temps, pas de prise de tête, juste du plaisir à l'écran même si maintenant que j'y repense, 30 minutes par épisode ce n'est pas assez. Il faut dire que les séries que je suis depuis un-deux ans durent 40 minutes minimum, 90 minutes maximum pour un épisode alors, sûr que pour moi, 30 minutes c'pas grand chose, mais je ne chipoterai pas là-dessus.

 
Sex and the city est une chronique tenue par la journaliste Carrie Bradshaw dans le New York Time. Elle y tient des chroniques sur le sexe et sur les relations amoureuses, s'inspirant de sa propre expérience mais aussi celles de ses trois meilleures amies vivant elles-aussi à New York : la business woman nymphomane Samantha Jones, femme d'âge mûr vouant une passion au sexe et aux hommes beaux et sexy ; la galleriste d'art fleur bleu pour qui amour rime avec toujours, Charlotte York, jeune romantique rêvant aux mariages parfaits avec enfants et animaux de compagnie ; et enfin l'avocate terre à terre, pessimiste au sujet de la gente masculine, Miranda Hobbes. Ces quatre amies sont belles, brillantes, indépendante et ont tout ce qu'elles veulent, sauf le partenaire idéal, s'il existe. Cupidon semble avoir baissé les bras pour la ville de Manhattan où, dans toute cette jungle new yorkaise, l'amour semble avoir laissé place aux parties de jambes en l'air. Il suffit de voir Miranda pour qui chaque homme est un microbe, un cas désespéré et que l'homme parfait n'existe pas ; et Samantha qui ne voit chez les hommes qu'un moyen de satisfaire ses désirs sexuels. A l'inverse de Charlotte qui recherche son prince charmant, quant à Carrie, elle se contente de relations amoureuses et sexuelles avant de rechercher, plus tard dans la série, au fur et à mesure qu'elle revoit ses priorités en avançant dans sa trentaine, un homme avec qui vivre sa vie.

C'est une série tirée des chroniques de Candace Bushnell, chroniques réunies en un recueil qui a repris le même nom que la série et que j'ai déjà lu, et je dois avouer que ma préférence va à la série, la série ne faisant que reprendre quelques anecdotes et chroniques du roman. Mais cette série est un vrai rafraichissement, n'empêche, qu'est-ce qu'elle devait choquer à l'époque ! Je crois même que ça devait être une des premières séries du genre, à parler du sexe sans tabous. On a des personnages hauts en couleur, avec parfois des tenues assez... euh... trop, quoi, mais c'était les années 1990 ! Mais je pense que certaines choses dans la série auraient pû être plus approfondies et certaines relations amoureuses finissent de façon idiote et puérille, heureusement que les héroïnes gagnent en profondeur et maturité par la suite, à un point où Samantha sera horrifiée de constater qu'elle aussi peut tomber amoureuse, où Miranda ravalera certaines de ses convictions sur les hommes, où Charlotte s'aperçevra que les mariages ne sont pas toujours joyeux et parfaits, et même Carrie qui finira par rechercher quelqu'un avec qui passer sa vie au lieu de toujours sortir et baiser pour le fun.

Le temps de six saisons, nous assistons donc à leurs aventures contemporaines, entre états d'âmes et frasques sexuelles. Dans l'ère de l'innocence perdue, Carrie jette un regard drôle et lucide sur la société new yorkaise, tout en conservant son attachement profond pour la ville, entre elle et New York, c'est une grande histoire d'amour après tout. Et puis, il faut dire que les personnages sont attachants (les hétéros comme les homos, rien qu'Anthony le styliste ou Stanford) et que certaines répliques sont justes géniales, quoi ('Tu es fiançée avec lui et tu n'as pas encore couché avec ? Chérie, quand on achète une voiture, il faut l'essayer avant !' réplique d'ailleurs reprise dans Desperate Housewives, saison trois ;)) même si la fin de la série respire un peu trop le heureux-pour-toujours-et-tout-le-monde-est-casé et que ça manque de matûrité et de profondeur au début, mais ça reste une série excellente que je ne me lasse pas de revoir.

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http://seance-cinema.cowblog.fr/images/affichesdeseriestv/DesperateHousewives.jpgSérie number twelve : Desperate Housewives.

Franchement, je ne pouvais pas y échapper ! Il y a deux-trois ans, j'aurais sans doute plaçé cette série en première position, mais j'ai eu entre deux un énorme coup de coeur pour d'autres séries télévisées que vous retrouverez plus tard dans un autre article. Mon intérêt et mon attachement pour mes nouvelles séries fétiches ont quelque peu dépassé celui pour Desperate Housewives, mais qu'importe ! J'adore cette série ! Beaucoup ont succombé au charme de la série d'ailleurs, donc je ne fais pas dans l'original. Cette série n'a d'ailleurs rien d'original, elle reprend les recettes d'autres séries dont je ne me rappelle plus le nom à part Sex and the city.
 
 
J'ai commençé à regarder cette série l'année de sa parution en France en 2006, sur la chaîne M6, et j'ai accroché depuis la première saison. Wisteria Lane, banlieuse chic, belle, avec de jolies maison, un quartier calme et paisibles, les gentils voisins, l'herbe toujours verte... presque le Paradis ! Sauf qu'à chaque saison, nous avons forçément un voisin avec un lourd secret qui finira par être révélé peu à peu, surtout à cause de quelques voisines très curieuses : la maladroite mais adorable Susan Mayer, divorçée et maman d'une jeune adolescente sage et studieuse ; Lynette Scavo, ancienne employée modèle d'une grande entreprise qui a choisi de démissionner pour être maman au foyer de... trois petits monstres dont un bébé ; Bree Van de Kampt, la perfectionniste douée en cuisine et pour les tâches ménagères ; Gabrielle Solis, ancien mannequin venue s'installer à Wisteria Lane après son mariage ; Edie Britt, la blonde pulpeuse, croqueuse d'hommes, garce à ses heures perdues. Donc oui, tout est beau, tout est gentil à Wisteria Lane, la ville parfaite avec ses habitants parfaits avec des secrets et/ou une vie privée pas si parfaits que ça.

Des problèmes communs (problèmes de couples/avec les enfants/au boulot/la famille) aux secrets les plus lourds. Des cadavres cachés, un secret honteux ou j'en passe des meilleures. A chaque série, un secret d'un voisin, si possible un mort par-ci par-là d'un personnage plus ou moins important, les personnages principaux qui ont chacun un problème car si tout était rose bonbon, la série serait moins intéressante, le tout dans une banlieue chic. Même recette mais ça fonctionne, je ne m'en lasse pas encore. Chaque personnage est attachant à sa manière, parfois on ne trouve le dénouement de l'histoire qu'à la toute fin, parfois on devine avant mais c'est toujours intéressant avec une panoplie de personnages tout aussi intéressants. Pour ma part, je préfère Lynette Scavo, pauvre maman desespérée mais drôle, cynique et sournoise à ses heures perdues, mais toujours amicale, agréable et sympathique et que pour être maman de trois garçons turbulents et d'un bébé avec un mari toujours au boulot sans tomber dans la déprime totale, il faut être sacrément tenace. Pour les couples, je me penche vers qui-se-ressemble-s'assemble avec Bree et Orson et aussi les-contraires-s'attirent avec la maladroite Susan et le beau plombier Mike Delfino...

Bref, cette série c'est du bonheur, c'est sympathique, drôle ou triste (depuis la saison trois-quatre, c'est obligé : il y a un épisode spécial catastrophe, mais même avant on avait le droit avec des moments tristounets, ne serait-ce qu'avec la mort de certains personnages, la musique aidant beaucoup), j'espère que les producteurs continueront à nous enchanter et à nous surprendre, tant qu'à faire ! Car si la célèbre série peut perdre de sa superbe parfois, que la recette est toujours la même, ça fonctionne et c'est très sympathique !

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